Portraits de femmes
Achilles De Maertelaere était sans aucun doute un portraitiste doué. Il aimait apparemment beaucoup peindre ce type de tableaux. Pas seulement les femmes, mais aussi les hommes et les enfants.
D'autre part, il faut en convenir, peindre des portraits (de la bourgeoisie) était une façon d'assurer certaines rentrées financières. Le plus ancien portrait que l'on connaisse date de 1901. Achilles est alors âgé de 19 ans. Ses derniers portraits datent des années '50.
A la fin de la seconde guerre mondiale, Achilles Bentos peint une série de portraits de soldats, arrivés ici avec les troupes alliées, ainsi que de leurs familles. A cette époque, sa soeur, chez qui il vit depuis une bonne dizaine d'années, est toujours sans nouvelles de son mari et de son fils, tous deux déportés en Allemagne. Son mari, Léon Janssens, périra dans la catastrophe du Cap Arcona dans la baie de Lübeck au mois de mai 1945; son fils ne survivra pas le rigueurs des camps allemands et décèdera dans l'hôpital militaire américain de Hummelheim en Allemagne. Il semble que Bentos ait peint ces tableaux de militaires pour assurer quelque revenu à la famille.
Ce portrait d'une bourgeoise est probablement le premier portrait qu'il ait peint. Il date de 1901, alors que l'artiste n'a que 19 ans.
Ces deux portraits de femmes souriantes, quoi que quelque peu séparés dans le temps, font de toute évidence partie d'un e même inspiration. Le portrait de gauche (1927) est encore en possession d'une famille belge. L'autre, daté de 1926, a été trouvé lors d'une vente aux enchêres en France, où il était attribué erronnément à Edmond De Maertelaere.
